Dans un contexte fortement concurrentiel, les dirigeants d’entreprise doivent pouvoir se fier à des outils performants afin de prendre une décision. Aujourd’hui, ils ont entre les mains un vaste panel d’outils qui facilitent ce processus de prise de décision, en se basant sur des données précises et objectives. L’indicateur de performance rentre dans cette catégorie d’outils performants et fiables.
Indicateur de performance : qu’est-ce que c’est ?
On peut le définir comme une synthèse d’informations sélectionnées au préalable qui concernent l’activité d’une société. Il s’agit donc d’un outil mis à la disposition du décisionnaire. Il permet à ce dernier d’avoir une vision rapidement une vision globale de l’état des objectifs. Le cas échéant, la lecture de l’indicateur de performance permet au dirigeant de prendre des mesures correctrices. Ce qui implique que le mode de calcul de cet outil doit lui permettre de définir avec une grande précision les personnes ainsi que les leviers qui le font fluctuer. Le décisionnaire peut ainsi à la fois évaluer ou mesurer les résultats d’une ou plusieurs actions menées au sein de l’entreprise, d’un département ou d’un service. Il est important de souligner que cet outil peut être utilisé à différents niveaux dans une entreprise. Il est également appelé Key Performance indicators ou KPI en anglais. Il est utile de savoir qu’il existe différentes façons d’exprimer ce KPI. Mais les formes les plus courantes sont le nombre et le ratio.
Les avantages de l’utilisation de cet outil
De nos jours, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à utiliser un indicateur de performance dans le cadre d’un tableau de bord. C’est vrai que cet outil offre de nombreux avantages à son utilisateur. En premier lieu, il permet d’aligner la stratégie avec l’opérationnel afin de découvrir si les décisions prises par la direction de l’entreprise sont suivies par les services sur le terrain. En plus, sur le plan organisationnel, le KPI permet de mesurer la performance des processus ainsi que les progrès réalisés. On peut donc dire qu’il s’agit d’un véritable outil d’aide à la décision. De plus, dans les domaines opérationnels, cet outil performant s’avère très utile pour évaluer si les objectifs sont atteints ou non. Il facilite également l’analyse de l’efficacité d’une décision ainsi que le pilotage de la mise en place des plans d’action. Mais ces indicateurs peuvent également être exploités sur le plan individuel. Dans ce cas, ils sont destinés à évaluer l’implication des collaborateurs dans les missions qui leur sont confiées. Ces outils permettent aussi à la direction des ressources humaines de favoriser l’avancement de carrière ou de calculer la prime de performance d’un salarié.
Les différents types d’indicateurs de performance
Il est indéniable que les KPI utilisés par une compagnie aérienne peuvent être différentes de celles d’une chaîne de supermarchés ou d’une entreprise de communication digitale. En d’autres termes, l’indicateur de performance varie en fonction de différents paramètres, notamment la taille, le secteur d’activité et les objectifs de l’entreprise. Toutefois, les spécialistes classent ces indicateurs en 3 grandes catégories. D’un côté, il y a l’indicateur d’équilibration qui concerne plus particulièrement les objectifs et qui constitue une sorte de boussole pour le décideur. Ensuite, vous avez l’indicateur d’anticipation. On parle d’instrument de prospective dans la mesure où le tableau de bord va servir à se projeter vers l’avant en se basant sur la situation actuelle. Enfin, il y a l’indicateur d’alerte. Comme son nom l’indique, cet outil est destiné à signaler un état anormal du système ou de l’organisation. Il permet au décideur de réaliser immédiatement ou non une action.
Comment mettre en place cet outil ?
Pour que l’indicateur de performance puisse réellement devenir un bon outil de décision, il est important qu’il possède des caractéristiques spécifiques. Ce qui signifie qu’il doit obtenir une note maximale pour chacun des 6 critères suivants. En premier lieu, il faut qu’il soit orienté, c’est-à-dire qu’il va mesurer l’objectif à atteindre. Ensuite, il doit être constructible. Ce qui signifie que son calcul est assez simple et qu’il n’est pas très difficile à réaliser. De cette façon, chaque utilisateur sait comment le PKI est construit et pourquoi il est fabriqué ainsi. Le troisième critère est qu’il doit être rafraîchi, c’est-à-dire que les données utilisées sont à jour. Le quatrième critère est que le coût de l’indicateur doit être acceptable. D’autre part, il faut qu’il soit fiable aussi bien pour la personne qui l’a élaboré que pour celle qui va l’utiliser. Si l’une de ces parties a un doute, elle ne va pas utiliser l’outil. Tout le château de cartes va alors s’écrouler. Enfin, le dernier critère est que le KPI soit décisif. Il faut savoir que même si le dirigeant décide de ne rien faire après avoir lu le tableau de bord, il s’agit tout de même d’une décision de sa part. Les initiatives doivent venir du dirigeant.