Le kératocône : une maladie oculaire qui peut être traitée avec des lentilles de contact rigides

kératocône

Le kératocône touche environ 1 personne sur 2000, et il est en général, détecté entre l’âge de dix à vingt ans. Il entraîne la diminution de la vision et le malade souffre souvent de démangeaison et de sensation d’assèchement des yeux. En général, il touche les deux yeux, mais l’évolution de la maladie sur le deuxième œil s’attarde d’un à deux stades par rapport au premier. Des signes douteux peuvent déjà apparaître, mais la plupart des gens n’y prêtent pas vraiment attention. Or, la détection à temps de la maladie est très importante afin de prendre les mesures nécessaires. La vision c’est l’un des moteurs de la vie, il faut donc y faire très attention, et ne pas prendre certains signes à la légère. Son évolution peut être stoppée, et la vision peut être améliorée à l’aide des lunettes et des verres de contact.


Le kératocône : symptômes et diagnostic

Dans la majorité des cas, le kératocône est associé à une base génétique, car 10 % des personnes affectées ont un membre de la famille également atteint. Mais il peut aussi apparaître sans antécédent. D’autres facteurs peuvent aussi entraîner cette maladie comme les allergies oculaires qui incitent le patient à se frotter les yeux fréquemment. Or, ces frottements excessifs entraînent souvent la déformation de la cornée, qui est la membrane placée directement en avant de l’œil et assure les 2/3 de la capacité visuelle. D’autres signes comme une conjonctivite régulière, le rhume des foins et d’autres allergies liées au changement de température peuvent également être des signes de la maladie. Donc si vous avez antécédents dans votre famille, ou bien si vous présentez ces signes, ou si vous sentez un trouble fréquent de la vue, allez voir un ophtalmologue pour faire les examens nécessaires, car il se peut que vous soyez atteint de la maladie. Pour en savoir plus sur cette maladie et les traitements appropriés, allez sur « dencott.com». Vous y serez bien informé.


Les examens nécessaires pour diagnostiquer la maladie

Pour cela, il faut d’abord que vous voyiez votre médecin. Un contrôle ophtalmologique routinier suffit pour détecter la maladie. Si vous portiez déjà des lunettes correctrices, et que votre vision ne s’améliore pas au fil du temps, votre ophtalmologue remarquera immédiatement le problème et vous fera passer tous les examens nécessaires. D’abord, il vous fera faire ce qu’on appelle la topographie cornéenne qui consiste à avoir une photographie de la cornée pour ensuite étudier la carte topographique de la surface oculaire. Ensuite, vous devez faire une kératométrie qui permettra de déterminer la courbure de la cornée. Pour terminer, vous allez faire un examen appelé tomographie en cohérence optique qui permet d’avoir une coupe optique à haute résolution de la cornée. Donc s’il est confirmé que vous êtes atteint de la maladie, votre médecin vous prescrira le traitement nécessaire, selon son stade évolutif.


Traitement du kératocône

D’abord, il est important que vous sachiez que la maladie ne sera pas complètement guérie à l’aide des traitements trouvés jusqu’à aujourd’hui, mais les traitements qui vous seront prescrits serviront à stopper l’évolution de la maladie afin d’éviter la détérioration de la vision. On ne peut pas prévenir la maladie, mais il est conseillé de faire des contrôles réguliers. Si la maladie n’est qu’à son stade évolutif, le port de lunettes pour améliorer la vision est la première approche à faire. Mais cela ne suffit pas à stopper son évolution, donc il préférable d’adapter une prothèse oculaire qui ressemble à une grande lentille de contact plus grosse et plus opaque. Elle est essentielle pour le maintien de la cavité orbitaire. Il vous apportera également un look avec des iris colorés, car c’est également le rôle de cette prothèse : apporter de l’esthétique. Si la maladie est déjà à un stade plus évolué, il est préférable de pratiquer le croslinking, qui est une opération qui se fait à l’aide d’une source de lumière ultraviolette et des gouttes de médicament qui permettront d’aplatir et de renforcer la cornée qui s’est affinée, pour ainsi stopper le développement de la maladie. La greffe de cornée est le traitement qui se fait en dernier, dans le cas où les traitements antérieurs n’empêcheront pas son évolution.


L’adaptation des lentilles de contact

En général, le port d’une lentille de contact rigide suffit pour corriger cette maladie et stopper son évolution. En effet, la cornée kératocônique présente une surface irrégulière et asymétrique, c’est ce qui entraîne la dispersion des images vues par le sujet et d’où la vision floue. La surface arrière de la lentille est adaptée à cette surface irrégulière de la cornée tandis que la surface antérieure est régulière et symétrique. Ce sont les larmes qui comblent les espaces vides entre la face arrière de la lentille et la cornée. De ce fait, la lentille, les larmes et la cornée forment un nouveau système optique qui joue le rôle d’une cornée normale assortie avec la surface lisse et symétrique de la lentille. Elle permettra ainsi au sujet de retrouver une vision normale à long terme. Mais il existe maintenant de nouveaux types de lentilles de contact sur mesure de grand diamètre. Ce nouveau type de lentille est plus confortable, car il donne à l’œil une plus grande liberté pour son mouvement et sans risque, car cette lentille recouvre entièrement l’œil et elle est facilement soutenue par les paupières donc rare son les chances qu'il bouge dans l'oeil. De ce fait, son porteur pourra facilement et tranquillement faire des activités physiques. 

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