La pompe à chaleur air eau est l'un des modes de chauffage les plus appréciés du moment. Il est vrai que les PAC permettent d'importantes économies d'énergie. Mais au fait, comment fonctionnent-elles ?
Économie d’énergie (économie d'énergie) avec une PAC
Les
pompes à chaleur contribuent aux économies d'énergie, que ce soit dans le neuf ou en rénovation. Elles fonctionnent de la même manière qu'un réfrigérateur, mais avec une petite différence, qui se révèle fondamentale : un réfrigérateur extrait la chaleur de la pièce, tandis que la PAC prélève les calories dans l'air extérieur pour les transférer par le biais d'un fluide caloriporteur à l'unité intérieure. Pour remplir cette fonction, la PAC a besoin d'électricité. Mais elle est très économe. Alors qu'une chaudière ou des radiateurs électriques utilisent directement le courant pour produire de la chaleur, la PAC s'en sert uniquement pour alimenter ses composants. Il existe différents types de PAC, en fonction du milieu dans lequel le dispositif prélève les calories : on distingue ainsi les systèmes air air, air eau et la géothermie. Avant tout, il faut savoir que ces pompes ont besoin de plusieurs composants, en particulier un évaporateur, un compresseur, un condenseur et un détendeur. Il s'agit donc de systèmes complexes, qui ont un coût, à rapporter aux économies d'énergie qu'ils permettent. Vous aimeriez connaître le prix d'une PAC ? Vous aimeriez être conseillé ? Découvrez plus d'informations sur
quelleenergie.fr. Vous trouverez aussi des précisions sur les aides auxquelles vous avez droit.
Fonctionnement d'une pompe à chaleur
Une PAC peut prélever des calories dans la terre, dans l'eau souterraine, ou encore dans l'air extérieur. Ces calories sont transférées par l'évaporateur au liquide caloriporteur. La source de chaleur ambiante cède de l'énergie, ce qui entraîne une baisse de température ponctuelle. Le liquide caloriporteur, quant à lui, absorbe de l'énergie. Il se réchauffe et passe à l'état gazeux grâce à ses propriétés spécifiques et aux conditions de pression du dispositif de la PAC. Le compresseur aspire la vapeur du fluide et la comprime. Comme le volume de la vapeur diminue, la pression augmente, tout comme la chaleur. Cette dernière est transférée à l'eau du circuit, dans des radiateurs basse température ou un plancher chauffant. C'est cette technique qui est utilisée dans les
pompes à chaleur air eau. Les PAC sont également dotées d'un condenseur, qui est un échangeur de chaleur. Il permet le transfert de chaleur d'un fluide à l'autre. En fin de cycle, la vanne d'étranglement du détendeur abaisse la pression du fluide et lui permet de se dilater, puis de se liquéfier complètement, jusqu'à ce qu'il ait retrouvé son état initial. Le processus peut alors recommencer.
Travaux de rénovation : une PAC pour des économies d'énergie
Les PAC sont parfaites dans les constructions neuves. Elles ont d'ailleurs longtemps été réservées à ce secteur du bâtiment. On les couple généralement à un plancher chauffant, une association qui permet à la PAC d'optimiser ses performances. Pour ce type d'installation, on privilégie une
pompe à chaleur air eau. Il s'agit du système le plus répandu. Les PAC de ce type peuvent aussi fonctionner avec des radiateurs basse température, qui sont de taille généralement plus imposante que les radiateurs classiques, utilisés avec un chauffage au fioul ou au gaz. Pour des travaux de rénovation, il faut choisir si l'on souhaite poser un plancher chauffant ou si on investit dans des radiateurs spécifiques. On trouve aussi, désormais, des PAC moyenne et haute température, qui peuvent être adaptées sur un ancien circuit de radiateurs. Mais mieux vaut penser à une rénovation globale, puisque les PAC ont besoin que le logement soit bien isolé. Dans le cas contraire, il sera difficile de chauffer convenablement la maison. Il existe deux autres types de PAC : la PAC géothermique puise l'énergie dans la nappe phréatique, c'est un système eau eau. Certaines prélèvent les calories dans la terre. Enfin, on trouve des PAC air air, qui sont souvent des systèmes réversibles, et qui conviennent idéalement en rénovation, lorsque le logement ne dispose pas de radiateurs. Les PAC air air sont constituées d'une unité extérieure et d'une unité intérieure, qui peut produire aussi bien du chaud que du froid. Pour savoir quel système de PAC est adapté à vos
travaux de rénovation, la meilleure solution consiste à se faire conseiller par un professionnel RGE, spécialiste des économies d'énergie.
Comment économiser l'énergie avec une PAC ?
Quelle est la consommation d'électricité d'une PAC ? Si nous supposons un besoin énergétique de 10.000 kWh par an, la consommation d'électricité peut varier entre 2.000 kWh et 4.000 kWh selon le type de PAC. Différentes conditions doivent être réunies pour que la PAC soit réellement intéressante et permette d'économiser de l'énergie. Comme nous l'avons vu, l'installation d'une PAC devrait être combinée avec des travaux d'isolation du logement. En effet, il s'agit d'un système basse température, même si on pourra vous proposer des PAC moyenne et haute température. Ces dernières consomment cependant davantage de courant. La PAC doit aussi être parfaitement dimensionnée par rapport aux besoins du logement, et cela, quelle que soit sa technologie. Les PAC les plus économes sont couplées à un circuit d'eau. Il faut garder à l'esprit que le plancher chauffant est plus rentable, parce que la surface de chauffe est plus importante que celle des radiateurs, même si les modèles basse température sont généralement plus grands. Vous devez aussi vous faire conseiller sur votre système de production d'eau chaude sanitaire. La plupart des PAC air eau prennent en charge l'ECS. Mais dans certains cas, il peut être plus intéressant d'ajouter un ballon électrique ou un chauffe-eau thermodynamique. Enfin, si vous souhaitez une solution autonome et écologique, vous pouvez combiner votre PAC avec des panneaux solaires, pour encore plus d'économies sur votre facture énergétique.