Par rapport aux hommes, les femmes sont les plus concernées par les infections urinaires. Souvent douloureuses et inconfortables, elles peuvent être répétitives. Il s’agit en fait des infections bactériennes qui affectent une ou plusieurs zones du système urinaire. Des douleurs, des sensations de picotement pendant l’émission de l’urine et une envie fréquente d’uriner, ce sont les symptômes les plus fréquents d’une infection urinaire. Elle est dite « répétitive » lorsqu’elle survient au moins quatre fois dans une année. Heureusement qu’il existe des solutions pour éviter cette répétition. Mais lesquelles ?
Boire beaucoup d’eau pour éviter une infection urinaire répétitive
Le premier facteur des infections urinaires à répétition, c’est le manque d’eau. En fait, la vessie a besoin d’être nettoyée pour se débarrasser des bactéries. Ainsi, en buvant 1,5 litres d’eau par jour, vous émettez plus d’urine, cela va permettre d’évacuer les germes, purifie l’urètre et favorise le fonctionnement des reins. En vous hydratant plus souvent, l’eau va empêcher la stagnation des microbes responsables de la cystite dans la vessie. Cette astuce constitue d’ailleurs le principe de base d’une infection urinaire traitement. En revanche, boire beaucoup d’eau, c’est provoquer une envie d’uriner fréquent. Ainsi, il est vivement conseillé de ne pas retenir cette envie. Si vous la retenez trop longtemps, cela favorisera la prolifération des microorganismes.
Éviter l’infection urinaire répétitive en adoptant une bonne hygiène sexuelle
Des mauvaises hygiènes durant et après un rapport sexuel peuvent également être à l’origine d’une infection urinaire à répétition. D’un côté, la plupart des femmes qui souffrent de cystites à répétition ont un épisode après chaque rapport sexuel. Dans ce cas, il est recommandé d’uriner après chaque rapport pour vider votre vessie. Cela pour se débarrasser des bactéries qui risque de stagner dans l’urètre. D’un autre côté, une infection répétitive est également causée par un micro-organisme d’origine sexuelle. Cependant, si vous remarquez des signes gynécologiques anormales comme les pertes, les douleurs ou d’autres sensations inconfortables, surtout n’hésitez pas à réaliser des analyses. Si ces derniers révèlent des résultats positifs sur une IST, il est impératif de vous soigner en couple.
Ayez une bonne hygiène intime et une bonne hygiène de vie pour éviter une infection urinaire à répétition
Généralement, le principal facteur de n’importe quelle infection est la malpropreté. La principale base de prévention d’une infection urinaire à répétition, c’est donc d’adopter les bons gestes aux toilettes. Pour cela, après chaque selle et urine, il faut toujours vous essuyer, d’avant en arrière et non l’inverse afin d’éviter la diffusion de germes fécaux vers l’urètre. Puis, il est impératif de ne pas pratiquer une douche vaginale. Une toilette une fois à deux fois par jour suffit amplement. Sachez que le vagin se nettoie naturellement. Surtout, évitez d’appliquer des produits lavant intimes mousseux et parfumés. Pendant votre période menstruelle, changez régulièrement vos tampons ou vos serviettes de protections. Veuillez noter que les protections hygiéniques peuvent être à l’origine des syndromes du choc toxique qui entraînent des lésions de grattage qui engendrent ainsi l’apparition de cystites.
Respecter le traitement d’antibiotique pour éviter la répétition de l’infection urinaire
Si vous avez déjà été sujet à une infection urinaire, veillez à ce que les doses d’antibiotiques prescrites par votre médecin soient bien respectées. En fait, si vous n’avez pas respecté le dosage et le duré du traitement, il est probable que l’infection se répète. L’infection urinaire traitement commence par un bon dosage d’antibiotique. Il existe plusieurs protocoles d’utilisation selon la fréquence des récidives et votre mode de vie. À savoir, il y a l’antibioprophylaxie postcoïtale. Cet antibiotique est convenable pour traiter les cystites qui apparaissent après un rapport sexuel. Il y a également l’antibioprophylaxie continue. Il s’agit d’un comprimé à avaler chaque soir durant six mois. Son taux de récidive est de 80 % qu’il constitue un traitement très efficace. Par contre, ce type présente des effets secondaires comme des nausées, des éruptions cutanées, etc. Il y a également l’option automédication. Pour les patients plus éduqués et dont le récidive n’est pas très grave, c’est la plus intéressante. Cette option consiste en fait à remettre une prescription au malade pour qu’il l’utilise dès l’apparition d’un symptôme. C’est un traitement très efficace, mais à l’arrêt de la prophylaxie, des récidives réapparaissent.
La nature est également un allié pour prévenir la répétition d’une cystite. La canneberge est la plus connue en la matière. Cette petite baie est dotée d’un effet antiadhésif et des principes actifs spécifiques pour empêcher la bactérie appelée : « escherichia coli » d’atterrir dans la paroi de la vessie. Par contre, pour garantir son efficacité, mieux vaut éviter de ne pas le consommer parallèlement ave des aliments acides et les vitamines C.